En ces temps à rester chez soi, et puisque nous sommes pas mal en retard dans nos articles, nous allons vous parler du mois de février! Ahhh ce bon vieux temps où tout ce dont nous parlions c’était les inondations et cette pluie qui ne cesse pas, autour d’un bon verre entre amis.
Les jours commencent cependant à rallonger ce qui est vraiment pratique, il fait un peu plus chaud, même si on a pas vraiment eu froid, et surtout, c’est l’anniversaire de Catherine!
Cette année, nous avons célèbré en allant à La Flèche, et avons séjourné pour la première fois dans une tiny house! Enfin une vraie de vraie, et en plus, fabriquée par Baluchon comme le sera la notre. Elle est stationnée dans un jardin derrière une maison en toute discrétion et à environ 45 minutes à pied de la ville ( pas moins mais ca se fait!). Le décor, juste magnifique, avec une rivière, des oiseaux, des arbres etc et un super bon petit déjeuner, que demander de plus? Le plus, nous avons pu discuter avec les propriétaires de leurs parcours et leurs poser toutes nos questions techniques sur l’installation, le projet, les modalités, enfin bref, tout! D’après mes recherches, notre projet et le leur sont les plus similaires pour le moment, et nous avons bien besoin de conseils.
Vu la météo toujours aussi généreuse en eau, et que nous ne sommes pas fans des zoos, nous n’avons pas pu faire beaucoup de visites à La Flèche, par contre nous avons pu découvrir de très bons restaurants et nous sommes très bien amusées au Bowling lorsqu’il pleuvait trop pour marcher!
Le lendemain de notre retour, je devais apporter ma voiture au garage pour changer mes pneus, seulement j’ai eu un rendez vous de dernière minute pour faire partie de la liste des élections à la mairie de Segré en Anjou Bleu. Bref, le plus drôle c’est que pour la première fois Catherine a dû aller seule à Châteaubriant, seule avec mes parents (cela arrive seulement quand je vais aux toilettes en général et je rigole toute seule à les écouter essayer de parler ☺) et se débrouiller avec papa pour aller au garage. En tout cas, au retour Catherine était très fière d’elle, elle avait « presque tout » compris et elle avait été comprise ! Et bien sûr les (bons) pneus étaient changés !
Catherine est aussi allée en Allemagne 2 jours pour rencontrer ses collègues de Frontastic, en vrai. A ce moment, nous parlions déjà pas mal du coronavirus mais rien comparé à maintenant. L’homme assis près de Catherine dans le train a toussé toutes les 5 minutes pendant des heures tout en lisant des articles sur le virus, très rassurant! Pour ma part, j’étais seule pendant les tempêtes qui ont encore fait des victimes parmi nos arbres ! Deux pommiers que mon oncle Hubert a du enlever du chemin avec le tracteur, et un très gros prunier que papa a du tronçonner. Le toit du hangar a aussi un trou dans la tôle. Heureusement j’ai aussi profité de voir ma famille avant cette épidémie.
Février était aussi le mois des Alpagas! Laissez-moi expliquer. Comme Catherine veut absolument élever des alpagas dans le futur, et que nous avions eu par hasard un contact il y a un bout de temps, nous avons enfin pu aller rencontrer Clare à Atlantis Alpacas, éleveuse d’alpagas en Mayenne. Et il y en avait plein, de toutes les couleurs et de toutes les tailles et ils étaient tous troooop mignons ! Nous avons ainsi pu poser toutes nos questions sur leur élevage et les trucs un peu techniques mais c’était super interessant ! Par exemple, saviez vous qu’un gland peut tuer un alpaga ? Avec tous nos chênes ce n’est pas gagné d’avance, mais on se débrouillera. En espérant les avoir l’année prochaine, il me faut pour l’instant, trouver l’endroit parfait pour eux, faire la clôture, l’abri et trouver leur nourriture. Nous avons ensuite découvert l’ Alpaca Brasserie de St Martin Du Bois, lors de leurs portes ouvertes. Nous sommes fans de leurs bières depuis qu’on les a découverts l’année dernière, ce qui ressemble le plus aux bières que l’on buvait à Londres en tout cas.
J’ai pour ma part aussi passé un peu de temps avec Clara, une maraîchère bio sur toute petite surface installée en Mayenne. J’ai pu lui poser toutes mes questions concernant mon installation en tant que maraîchère, puisque l’urbanisme me force à avoir le statut agricole pour pouvoir continuer avec notre projet.
Me voilà donc lancée sur un nouveau et sinueux chemin avec l’administration ! Clara m’a aidé avec tout ce qui est charges, frais généraux, ventes, organisation, comptabilité etc. Elle m’a en tout cas dirigé dans le bon sens pour que je puisse me lancer. J’espère vous en dire plus encore la prochaine fois.
Nous avons aussi investi dans un peu de materiel, c’est rare que nous achetons des choses neuves mais nous avons eu deux exceptions en peu de temps: tout d’abord notre four dont on a parlé le mois dernier, et qui a fait de délicieux plats depuis. Puis notre tondeuse manuelle qui sera très pratique. S’il pouvait maintenant s’arrêter de pleuvoir ce serait parfait.
Nous avons arrangé le garage un petit peu pour pouvoir sortir notre futur gros morceau de rénovation, l’ancien meuble de cuisine! Il nous servira dans la salle à manger, pour ranger verres, bouteilles etc. Mais il y a pas mal de travail dessus, il est très abimé et il y avait même des gerboises qui dormaient dedans ! La partie du fond et le fond du meuble doivent être changés, les pieds doivent être coupés car trop de trous et pourriture. Mais comme d’habitude, on visualise le potentiel et Catherine est à fond dessus après le travail. Pour ma part j’essaie de venir à bout un maximum de la taille des pommiers et aérer les vergers de toutes les ronces, tout en observant ce qui pousse à des endroits parfois très bizarres… La pluie ne pas permis de grimper en hauteur d’arbres comme prévu et c’est bien dommage, je n’ai maintenant plus le temps de m’en occuper, ça attendra donc l‘année prochaine, il faut bien en laisser un peu non?! L’heure est maintenant aux semis, et sans serre, j’ai réquisitionné la chambre 1.
La nouvelle un peu miraculeuse du moment, c’est l’arrivée par hasard d’abeilles dans notre ruche vide. Nous ne savons pas encore s’il s’agit d’abeilles qui viennent juste prendre le miel laissé par nos abeilles, ou si tout simplement notre ruche avait survécu avec une poignée d’abeilles (ce que l’on ne pense pas) ou si une colonie s’est installée. En tout cas, l’hiver ne permet pas en général ce genre de choses, mais tant mieux pour elles et pour nous ! Nous pourrons vous en dire plus au printemps lorsque nous pourrons ouvrir la ruche avec un peu de chaleur.
Voilà pour Février au Boulay et nous aurons surement le temps d’ici fin mars de partager avec vous le tas de choses que l’on peut faire lorsque nous sommes coincés chez nous !
Merci à tous comme d’habitude et on espère à très bientôt !
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